Arnaque, 2eme partie

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Equipé,


Equipé de son sac à dos, Tirmee prit le metro pour le quartier Italien. Karandras était peut-être la ville du crime et de la déchéance, mais elle était aussi comme une pucelle avant son mariage pour ceux qui voulait commencer leurs vies içi. Des dixaines de milliers d'hommes travaillaient honnêtement et tentaient de faire de Karandras un encroit ou il fait bon vivre.


Et ces "pigeons" vivaient majorité dans le quartier le plus riche de la ville, European sector, dans le quartier Italien. Pour Tirmee, aller au quartier italien, c'était comme aller au musée. On y trouvait tout ce qu'il désirait, l'argent, le luxe et les plus belles choses. Tout y était plus raffiné et tout puait la maille à 400 mètres à la ronde. De quoi faire exloser son compte en banque avec ce nouveau coup. Un des plus délicats car il n'avait pas le droit à l'erreur. La moindre fausse note et il se retrouverait avec un trou à la place de la tête. Avec son sac et ses fringues latino, Tirmee ne passait pas inaperçu dans le quartier Italien et mit son bandana sur son visage pour ne pas qu'on le reconnaisse.


En pleine nuit, les braves gens de Karandras n'osait pas s'approcher d'un latino, encore moins lorsqu'il s'était masqué. Mais personne ne semblait faire plus attention à lui que ça. De plus il n'était pas connu dans ce quartier, personne ne pouvait l'identifier. Un bien grand avantage, les latinos se ressemblent tous pour les Italiens de Karandras. Les blacks étaitent des singes, les portricains des animaux sauvages, voila ce que l'on apprenait dans ces quartiers. La nuit aidait Tirmee plus que necessaire, et il se posta alors dans une rue, sur un banc, le cul posé sur le dossier et les pieds sur le siège. Il attendait quelque chose de précis, quelque chose qui l'intriguait plus que tout. Une maison plutôt riche du quartier, et ses habitants qui se hatait de s'habiller pour sortir.

Un ballo in maschera, un des chef-d'oeuvre du maitre de l'opéra Italien, Guiseppe Verdi, voila ce qui était joué ce soir là au théatre de Karandras. Et tout italo-américain qui se respecte se devait de s'y rendre pour se pavaner devant le cortège de politiciens et autres notables s'y rendant pour le protocole. Et ce fut aussi le cas de cette famille. La maison interessait Tirmee, car il n'y avait pas de garde à l'entrée, juste une domestique. Mais la Ferrari Enzo noire qui siégeait dans l'allée ne trompait pas. Ils étaient friqués au possible. Un casse facile, et du fric a foise. Mais des gens avec de tels moyens devait avoir investit dans un système de vidéo-suveillance pour protéger leur demeure.

Qu'a cela ne tienne, c'était parfait. On pouvoit jouer avec les caméras et en faire des alliés de poids. Tirmee baissa alors son bandana, sortit son vieux paquet de Malboro, tappa deux fois au cul et prit entre ces lèvres la clope qui en sortit. Il frotta son zippo sur son futal et alluma la clope sans quitter la demeure des yeux. Ils allaient bientôt partir et il allait enfin pouvoir jouer. Tirmee tira deux lattes et la domestique ouvrait la porte. Il tira une latte et l'Enzo était démarré.





Tirmee tira encore trois lattes et écrasa la cloppe lorsque la Enzo rugit pour sortir de la rue. C'était à lui de jouer. Le portail électrique ne se refermait pas. Une bonne chose pour lui. Tirmee mit son bandana sur son nez, le serra pour ne pas qu'il descende, mit ces gants et se dirigea vers la maison. Vétu de son débardeur blanc et de son bermuda de jean, il était plutôt libre de ces mouvements, ce qui était des plus necessaires pour faire son métier.

Tirmee remonta l'allée de la demeure qui venait de s'éteindre, le Glock à la main, et arriva à la porte. Il prit l'insigne dans sa main et cogna avec la crosse du flingue sur la lourde porte de bois. Il colla l'insigne contre l'oeil de boeuf pour qu'on ne puisse voir que ça et frappa une seconde fois avec insistance. Une petite voix retentit derrière la porte.




Tirmee se rendit compte de la chance qu'il venait d'avoir. Encore une fille du Latino Sector qui a cru pouvoir s'en sortir en habitant le quartier Italien, mais qui se retrouvait esclave de ces patrons.





Tirmee martelait de coup la lourde porte et bouchait la vue de l'oeil de boeuf avec l'insigne. Il savait qu'à un moment à un autre, elle finirait par craquer. Il fallait juste avoir le tact nécessaire pour ne pas l'effrayer. Tirmee continua de parler en espagnol pour la rassurer.





Après un moment d'hésitation, Tirmee sentit que l'on tournait le verrou et qu'on ouvrait la porte. Il en profita pour s'infilter et pénétrer dans la demeure en braquant la domestique. Le Glock devant les yeux, la jeune femme se mit à pleurer. Tirmee repoussa alors la porte, rangea l'insigne dans une de ces poches et prit la mexicaine par le bras. Il lui expliqua alors calmement ce qu'il allait se passer maintenant en mettant son doigt sur sa bouche pour l'obliger à se taire tout en continuant de la braquer.

- Ecoutes moi bien attentivement. Ne fais rien de stupide pour ton patron, il ne te paye pas assez pour ça.

Tu vas écrire un mot à ton patron. Y'a t'il du papier dans le coin?

Tirmee retira lentement son doigt de la bouche de la jeune fille en lui collant le flingue sur l'oeil pour qu'elle comprenne qu'il valait mieux que la réponse soit claire et concise.





Tirmee savait qu'elle voulait seulement qu'il éloigne son arme d'elle. Il fit alors un geste pour elle. Il retira lentement son canon de l'oeil de la Segnorita et lui glissa gentillement.





Tirmee prit alors une envelloppe, un stylo et les donna à la domestique. Il l'a força alors à écrire chaque mot qu'il prononçait, puis lui demanda de garder l'envelloppe sur elle. Il la repris par le bras, et traversa la cuisine. Il ouvrit la porte qui menait à la cave et y descendit avec la domestique. Tirmee checka chaque recoin de la cave et ne vit aucune ouveture pouvant la laisser s'échapper. Il fouilla la domestique à la recherche d'un portable ou tout autre moyen de communiquer mais ne trouva rien. Il l'a laissa alors dans la cave le temps qu'il fasse ce qu'il avait à faire.

Il remonta et coinça la porte de la cave avec une chaise. Il ne lui fallait pas trainer s'il ne voulait pas moisir içi. La jeune femme avait l'air d'avoir compris en écrivant la lettre qu'il était dans son intérêt et dans celui de ses employeurs de suivre les manoeuvres de Tirmee. Le cubain se dirigea alors dans le séjour et y vit deux peintures. Comme il l'imaginait, des copies, mais assez chère pour être assurée.





Tirmee descendit alors les cadre avec attention et en retira les toiles qu'il roula en tube dans son sac. Il chercha alors les objets de valeurs et trouva une parrure mi-or, mi-perle. Une babiolle assez cher pour être assurée elle aussi.



Tirmee decida alors de finir en beauté. Il fallait qu'il fasse fort pour marquer le coup et qu'on ne saches qu'il ne blaguait pas. Il monta alors dans la chambre du couple et ouvrit le secrétaire de la dame. Cette dernière était coquette et ce que découvrit Tirmee le laissa pantois. Des bijoux si raffinés que même les tableaux n'avaient plus de saveur façe à de telles merveilles.





Un solitaire et un collier de perles. De quoi en tirer plus de 4000 $ chacun. Le voila son haut fait d'armes. De tels bijoux en dehors d'un coffre, une erreur que Tirmee ne pouvait pas ne pas exploiter pour son travail. Il allait faire réecrire un mot par la bonne et s'empressa de chercher une belle formule. Il fallait qu'il soit précis et qu'il n'en dise pas trop. Il fallait aussi qu'il trouve le coffre de la maison et mit un moment avant de trouver la double trappe dans le secrétaire.


Tirmee mit alors son butin dans son sac a dos qu'il fixea solidement sur son dos. Il prit alors son Glock et réouvrit la porte de la cuisine. Mais il ne descendit pas dans la cave. La bonne aurait très bien pu prendre une barre ou une planche et le frapper avec. Tirmee l'appella et lui demanda de remonter, les mains au dessus de la tête. Cette dernière s'executa et une fois face au cubain, prit place de nouveau sur la table de la cuisine et écrivit ce que lui dicta Tirmee.

Code:

 Cher Mr Ragnieri,

Je suis le cambrioleur de votre magnifique demeure. Qui laisse malheureusement à désirer au niveau de la sécurité. De plus, vous avez commis de grosses erreures au yeux de votre assusseur en laissant les colliers de votre femme hors d'un coffre. La clause de garantie contre le vol est ainsi violée et vous perdez tous les avantages contre le vol. Ce qui est vraiment dommage pour votre épouse et votre compte en banque.

Je vous recontacterai d'içi peu pour vous donnez les grandes lignes de mon plan. Si vous le suivez à la lettre, il n'y aura pas de pertes financières et sentimentales pour vous.

Inutile de préciser que tout appel à la Police annulerait notre petite affaire et vous aurez tout perdu. Alors agissons en gens intelligents.

Tirmee fouilla alors dans la poche dans laquelle il avait mis le précédent mot et le mit dans sa poche. Il demanda alors à la domestique le numéro de la propriété et de se mettre face au mur, les mains en l'air, dans le couloir d'entrée, là où il y avait les caméras de sécurités. Il fit un petit signe de la main et tira dans la caméra, puis prit la fuite. Il laissa la maison ainsi et se posta plus loin, dans une cabine publique. Il attendit que le couple rentre de l'Opéra qui était relativement court, seulement 3 actes d'après les souvenirs de Tirmee.


Une heure à peine après le casse, la Enzo fit son apparition dans la rue. Elle rentra dans l'allée et les Ragnieri semblaient encore sous le charme du concert. C'est alors que comme il l'avait prévu, la domestique se rua sur eux en secouant le papier qu'elle avait elle même écrit. Après une réaction de stupeur, puis de colère, les Ragnieri et leur segnorita rentrèrent dans la maison. C'est le moment que choisit Tirmee pour appeler la famille, les empechant ainsi de faire une connerie en appellant les flics.

Ils ont l'air pret a técouté. Mais ils ne comprennent pas trop ce que tu veux car tu dit qu'ils n'auront aucune perte financière et ils ne comprennent pas ce qu'ils ont a t'offrir a par de l'argent. De plus, Mr ragneri a une idée derrière la tête.

P.S : (je ne te la donne pas parce que cela changerais ton RP mais je tiens a te préciser que les vidéos des caméras sont directement liés a la société de sécurité, elle même directement relié a l'assurance)

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Bien,


C'était vraiment bien parti. Ragnieri l'écoutait, ce dont Tirmee fut surpris. Dans cinq cas sur six, l'homme n'en fait qu'à sa tête et appelle les flics qui ne trouvent rien et sont obligé de boucler l'enquête. Mais il est vrai que Mme Ragnieri avait fait une grave erreur en laissant trainer ces bijoux hors du coffre familial. Tirmee connaissait vaguement les contrats d'assurances, mais il savait que la plupart qui offrait ce genre de vidéo-surveillance était très à cheval sur la position des objets avant le vol.


Tirmee savait qu'il allait devori jouer fin pour que tout son plan marche à merveille. Il allait donc commencer par parler chiffre avec le maître des lieux pour être sur de ne pas se faire arnaquer. Et oui, on n'arnaque pas l'arnaqueur.




Un impulsif. Cela allait donc servir à Tirmee. Il raccrocha alors le téléphone pour semer la panique dans l'esprit du Jeune couple. Il le rappella ensuite, moins d'une minute plus tard, toujours pour empêcher qu'il appele les bleus avant qu'il ne lui en ai donné l'ordre. Tirmee ne dit rien et attendit que l'autre refasse une erreure. Il savait qu'il en referait surement une.




Dans la maison, le riche propriétaire fit de grands mouvements de bras en criant au téléphone. Tirmee savait qu'il continuait à l'écouter et que les caméra verrait un homme s'énerver contre son agresseur. Il continua ainsi un moment en faisant les cents pas.




L'homme s'éxécuta et mis le haut parleur avant de lancer violement le combiné sur le canapé d'un air éxédé. Il appella la bonne et la congédia violement, en lui disant que tout était de sa faute et que ce n'était pas la peine qu'elle revienne demain. La jeune femme partie alors en pleurs. Elle ne jouait pas la comédie et cela rajouterai du réalisme à l' "Action".




Il s'executa et appella sa femme par son prénom. Paula, un magnifique nom pour une garantie de plus pour Tirmee. Il ne savait pas encore s'il s'en servirait ou non.




Le plan était simple et sans accro. Il fallait à Tirmee le contenu du coffre et faire croire qu'il était revenu pendant le départ de la famille pour fouiller ce qu'il n'avait pas pu faire. Mais pour ne pas eveiller les soupsons, sur les heures de passages, il devait monter un mobile de toutes pièces. Et la vengeance était le meilleur mobile possible.

En temps que médecin, Mr Ragnieri possédait un Stétoscope et une armoire à pharmacie assez conséquente. Voila un second mobile. Les produits pourraient être revendues à une pharmacie ou un chimiste du coin pour fabriquer de la "poudre". Bref, ce n'était plus les mobiles qui manquaient.




Tirmee raccrocha et se dépêcha de mettre les vétements identiques qu'il avait acheté au "Siempra" dans le sac à la place des bijoux et des tableaux et y déposa le bandana et les gants. Il prennait un petit risque, mais il n'était pas fiché au niveau de l'ADN. Tant qu'il ne se ferait pas serrer, on ne pourrait rien contre lui. Il sortit de la cabine en courant se planquer dans le parc voisin. Il avait sur lui assez pour avoir un bon pécule de départ, mais il voulait voir s'il pouvait leur soutirer plus et leurs laisser leurs affaires.

Un voleur grand prince, on parlerai de lui partout bientôt dans Karandras. Il se mit alors dans un point d'observation et attendit de voir s'ils allaient l'écouter ou non. De toute façon, il n'avait que ça à faire. Le temps ferait le reste s'ils assuraient tout deux dans leurs rôles respectifs.

Dans le cas ou ton plan marche, on ne parlerait pas de toi partout car le cher monsieur Ragnieri ne balancerait pas qu'il s'est déguisé en voleur pour cambrioler sa propre maison. Quoi qu'il en soit on ne saura jamais le fin mot de l'histoire car Monsieur Ragnieri décide de ne pas faire ce que tu lui demande. Après c'est tout qu'esse qu'un peu moins de 15000$ quand on roule en ferrari enzo. Puis les bijoux ils en racheteraient. Et puis il avait réfléchi, si il t'avait obéit il prenait vraiment trop de risques pour peu.

Finalement tu vois 5 petites minutes après les flics débarqués. Que fais tu? Dans le cas ou tu garde les deux tableaux et les trois bijoux tu prend des risques car tu perdras beaucoup d'argent sur leur revente et en plus il faudra être très discret.

Voilà que Tirmee ce sort d'affaire difficilement, mais il y arrive. Il abime les toiles forcément, mais elles seront vendable. Les flics n'ont pas tellement vue son visage, une enquête va être lancer mais vu le monde qu'il y avait ça serait très dur de rassembler tout les témoins... Puis vu le nombre de personne qui ont dû rentrer à ce moment, enfin bref il est impossible qu'il est été identifier. Le seul qui peux poser problème c'est ce contrôleur peux être si il est mener à être interroger, mais Tirmee n'était pas le seul LAtino donc encore une fois il reste tranquille. Il ramène ces armes, sa peau, ces os, ces vêtements, sa cervelle, et son butin chez lui. Il peux voir le journal sous sa porte avec un gros titre "L'ex maire de Karandras Vivant, Marshall Nillers." Il survole ce journal et peux apercevoir des titres concernant la bourse américaine en chute libre, les industriel de Karandras qui ce multiplie, et encore d'autre titres.

Gain -> Ce que tu as voler, aucune réputation. Je note également que ton personnage a un bon sens de l'anticipation.

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