Karandras-City
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Feuille de personnage de
Santino Vespuccini
Gangster Peu Important
Argent possédé
:
3000
Réputation
:
(73/5000)
Histoire
:
A Messine, on ne connaissait pas vraiment la guerre froide entre communistes et capitalistes, à l’époque, j’étais trop jeune pour m’en soucier, et elle était déjà en train de prendre fin… C’est en 1984 que je suis arrivé, après Giovanni, Fabrizio, et Carmela. J’étais le petit dernier, et pour la plupart, on se dit que ça ne doit pas être si mal. En tout cas chez nous, on nous traitait tous de la même manière. Une éducation correcte où les rigoureux principes de a morale sicilienne s’adaptent à la vie quotidienne dans une petite ville telle que Messine. On nous apprenait à ne jamais proférer de menaces, car cela préparait nos ennemis à des représailles anticipées. On nous apprenait aussi à encaisser les insultes pour se venger en temps propice et opportun, et enfin, de donner la priorité à la parole plutôt qu’au poing. Pour tout vous dire, je n’étais pas très proche de mes parents. Mon père avait une petite boucherie, qui suffisait à nous faire vivre correctement, et ma mère était couturière. A cinq ans, année marquée par la fin de la Guerre Froide j’avais fait la rencontre de Vito, et très vite, avec l’innocence d’un petit garçon, je m’y étais attaché plus qu’à mes frères. Tous les jours, nous passions notre temps à courir dans les vignes, et à nous amuser avec les bergers. Son père était de la mafia locale, et ne paraissait nullement vouloir cacher ses activités à qui que ce soit. De toute manière, il n’avait pas à s’inquiéter, la police était corrompue, et il était apprécié de tout le monde. En Sicile, lorsqu’on a un problème, ce n’est pas à la police qu’on va s’adresser, mais à la mafia. Ce sont eux les gentils ! Vito était fils unique, et son père le considérait donc comme la prunelle de ses yeux. Presque chaque soir, il nous prenait à l’écart, et nous donnait ce qu’il appelait des « conseils pour la vie ». Il me considérait déjà comme son fils, et autant vous l’avouer tout de suite, je me sentais plus proche de lui que de mon propre père. Une dizaine d’années plus tard, Vito commença à travailler avec son père, mais moi, j’étais réduit à faire le larbin pour quelque odieux investisseur étranger. Mon père se méfiait de plus en plus de mes relations, et les « corrections » ne se firent pas attendre. C’est tout ce que nous partagions, moi et lui : les claques ! Mais le soir venu, nous nous retrouvions, tous les deux : moi et Vito. Bientôt, Vito eut besoin d’un associé, et il pensa tout de suite à moi. Son père s’occupa de mon patron, et engagea par la même occasion Lorenzo, un autre gars qu’on avait rencontré quelques années plus tôt, assez simple d’esprit. Là, je connus la liberté dont j’avais toujours rêvée. On me considérait comme un homme, on me donnait des responsabilités. Jamais je ne m’étais senti aussi épanoui. Les années passèrent, et les « conseils pour la vie » étaient toujours distribués par lots. Mais les belles choses ont toujours une fin, deux ans plus tard, alors âgés de 17 ans, de nouveaux petits rebelles firent surface à Messine. Ils n’accordaient aucun respect à de gros durs comme Don Luchetto. Ils furent certes corrigés, mais sous estimés, et c’était là l’erreur de Don Luchetto. De violentes représailles furent ordonnées. Don Luchetto y trouva la mort. Plus tard, nous découvrîmes que les petits nouveaux étaient soutenus par un grand ponte de Palerme, Don Viviano, qui avait envoyé ses hommes pour soit disant investir. Nous dûmes prendre la fuite, car nous étions évidemment les prochains sur la liste. Direction Karandras. Karandras, c’était un autre monde. Nous y avons connu la gloire dès le premier instant. Mais j’avais toujours en tête une vendetta impitoyable, tout comme Vito, avide de venger son père. C’était toujours moi qui essayais de le raisonner. « Ne t’inquiète pas, nous nous vengerons en temps propice. » disais-je toujours. La mafia avait la main longue, très longue. Je ne voulais pas prendre de risques. C’était moi qui avais réussi à le convaincre pour fuir. Fuir, oui, mais nous nous serions vengés de toute manière. Le chagrin de Vito me faisait beaucoup trop souffrir, je ne pouvais pas me résoudre à oublier, ce n’était pas dans mes gênes de sicilien. Un an plus tard, nous avions connu gloire et richesse. C’était le moment opportun. Je donnai le coup d’envoi. Le 30 Janvier 19 2002, nous fîmes enfin notre entrée en Sicile. La soif de vengeance était palpable entre nous. Mais nous la faisions à la méthode sicilienne. Nous entrâmes dans la demeure de Don Viviano sous un faux nom. J’avais pris quelques jours pour me renseigner sur les actualités de Palerme. L’occasion parfaite s’était présentée à moi, et je ne la ratai pas ! La femme de Don Viviano avait trouvé la mort, cédant à une mystérieuse maladie dont elle était atteinte depuis des années. Nous étions trois jeunes siciliens qui voulaient présenter nos condoléances mais aussi qui espéraient obtenir la bénédiction d’un respectable vieil homme pour lancer notre laiterie à Karandras City. Le jour J, nous nous présentâmes sous une tenue imposante, souriant à l’homme qui avait tué notre père. Evidemment, j’avais laissé à Vito le plaisir et le privilège de parler, ce qu’il fit prodigieusement (en patois sicilien, évidemment). « Bonjour Don Viviano. Je voulais vous présenter mes condoléances pour feue Signora Filomena, paix à son âme c’était une bonne femme. » Quelques bavardages s’ensuivirent, puis la soit disant demande de bénédiction. Nous restâmes courtois tout le long, mais Lorenzo, que nous avions retrouvé afin qu’il nous prodigue son aide, était nerveux. Il était froid, distant, il n’avait pas le sang froid sicilien. En cours de conversation, Don Viviano posa la question tant attendue, une question qui lui couta la vie, la question qu’il ne devait surtout pas poser. « Qui est ton père, jeune homme, je dois le connaître. Oui, vous l’avez certainement connu… Il s’appelait Pablo Luchetto. Hein ? Pardon, je suis un peu dur d’oreille. (Mensonge, évidemment, le pauvre homme avait vu la mort en cher et en os s’annoncer à lui…) Pablo Luchetto, et ça c’est pour toi. » Lorenzo avait pris son arme, tout comme moi, et en quelques secondes, pendant que Vito pratiquait une cravate sicilienne* sur le pauvre Viviano, Lorenzo et moi nous occupions des gardes qui patrouillaient dans les environs. Nous laissâmes nos armes sur les lieux, le lendemain nous étions de retour à Karandras, seulement, Lorenzo avait perdu la vie, un garde l’avait eu, nous avions déjà vite fait de le venger. Et nous voilà 7 ans plus tard, toujours à Karandras. Cette fois, nous avions décidé de prendre les choses en main de façon à ce que nous menions une vie tranquille : nous avions décidé de nous ranger aux côtés des bonnes personnes… Mais ma sournoiserie déciderait autrement du sort de ces personnes.
Carnet de conduite
:
(20/20)
Objectifs
:
Devenir le chef incontesté de Karandras
Gang actuel
:
Mafia Italienne