Allo? murmura-t-elle. Qui êtes-vous?
Liz se leva rapidement, il était quatre heures du matin, et son téléphone se mit à vibrer soudainement à côté d'elle. Elle n'eut pas le temps de regarder qui s'était, ce qui la fit ronchonner lorsqu'elle comprit que c'était encore un inconnu mais toujours le même
J'aurais besoin de la mante religieuse pour une mission, une dernière mission qui sera assez bien payé pour ce qui est à faire. Un homme m'a baisé, mais baisé jusqu'au bout, et j'aimerais bien que vous vous en occupiez. C'est un russe du nom de Igor Dervigov. Il aime beaucoup passer du temps avec les prostitués, il les essaie si je puis le dire ainsi et ainsi les ranges par catégories, enfin bon je ne vais pas tourner autour du pot, vous deviendrez une prostitué...
Attendez, vous me réveillez à je ne sais quelle heure, alors que je vous ai bien dit que la mante religieuse est morte, et vous continuez.
Vous vous infiltrerez...
Il continuait à parler comme si de rien n'était, Liz avait beau le couper, il ne lui laissé pas le choix. On viendrait la cherchait à l'entrée du quartier russe à vingt et une heure trente dans une voiture blanche. Il avait écrit une lettre pour dire qu'il y aurait une nouvelle prostituée qui a besoin de travailler mais qui ne savait pas dans quelle galère elle irait. Elle parlait peut le russe, juste quelques mots mais était plus que compétente. La jeune femme était plus que choqué. Il termina son monologue en disant qu'il l'attendrait dans un immeuble en face, au quatrième étage, juste en face de la chambre du futur homme mort.
Je vous rencontrerais à ce moment là et je vous donnerez votre argent en main propre.
Il raccrocha rapidement laissant Liz se rallongeait sur son lit regardant le plafond. Non, elle s'était jurée d'arrêter. Mais pourtant la curiosité était au rendez-vous. Elle devrait y aller ce soir, elle avait une journée pour se préparer. Y aller ou non? Découvrir l'homme derrière ce téléphone, c'était ça qui était le plus important mais si tout s'arrêter si on l'arrêtait, si c'était risqué? Elle s'en irait et retournerait au source, elle irait voir son frère, et se cacherai dans son pays avant qu'on ne l'arrête. L'inquiétude était sans précédent. Trois mois sans aucun meurtre, elle avait réussis à vivre normalement, et à présent c'était de nouveau la même petite vie, une vie de meurtre. Elle n'avait pas le choix, la première fois qu'il l'avait appelé il lui avait dit qu'il la vendrait s'il le faudrait, c'était un homme plus ou moins important et bon elle n'allait pas tenté le diable, elle ne savait rien de lui alors, Liz baisserait son froque pour faire cette mission en espérant que ça soit la dernière...
La jeune femme se recoucha et vers neuf heures commença à chercher ce qu'elle devrait porter pour se faire passer pour une femme qu'elle n'était et ne serait jamais . Et au bout d'une bonne heure, elle porterait un chemise noir courte et noué pour laisser voir le ventre puis un mini short lui aussi noir, laissant ses longues gambettes apparaître puis pour terminer une paires de bottes noir à talon avec le haut retrouver dans le style pirate (le pire c'est que ça fait pas prostitué mais c'est super jolie lol, j'ai essayé eheheh). Elle se regarda dans le miroir, s'attacha les cheveux puis tourna un peu pour voir si tout allez bien. Oui, cela irait, c'était sexy, légèrement reconnaissable d'une femme cherchant le plaisir, enfin surtout de l'argent. Elle passa la journée tranquillement, il devait être cinq heures de l'après-midi, quand on sonna à la porte. Ce n'était qu'un jeune homme qui venait de lui apporter un colis. Elle n'avait même pas à signer, simplement à récupérer ce qui avait à l'intérieur.
Un... smith & wesson... un modèle 1911 DK, bon sang, il fait des petites folie... murmura-t-elle. Et un silencieux...
Il y avait aussi à l'intérieur un mot lui disant qu'elle le rendrait à la fin de la mission mais aussi un mot qu'elle devrait mettre sur le bureau du futur mort. Liz fit la moue. Elle adorait son Desert Eagle mais bon un peu de changement lui ferait du bien. Enfin bon, l'heure du rendez-vous s'approcha assez rapidement, ce qui l'inquiétait un peu. Il était vint et une heure, et il lui faudrait bien une vingt minute pour y aller. La jeune femme récupéra ses gants de cuir, ainsi que son sac noir spécial pour ce genre de moment. Elle se coiffa une dernière fois pour ne perdre aucun cheveux pendant sa mission. Elle sortie de son appartement en faisant attention que personne ne la voyait, il faisait nuit et il y avait avait personne dans la rue.
Ses talons claquaient sur le trottoir, et raisonnait dans les rues désertes, elle arriva assez rapidement aux lieux de rendez-vous. Personne à l'horizon. La jeune femme serrait son sac avec à l'intérieur son arme et son silencieux. Elle attendait depuis cinq minutes quand une voiture blanche, une mercedes benz arriva devant elle. Un homme sortis de devant la saluant d'un simple regars, son visage inexpressif lui ordonnant de monter dans la voiture. Ce qu'elle fit sans parler, c'était des ordres en russe, mais bon depuis qu'elle connaissait les russes et soirée passé chez eux, elle commençait à comprendre du moins quelques mots et elle pouvait parler, enfin dire "oui", "non", "bonjour" des petites choses simples qui pouvait l'aider au cas ou. On l'avait souvent laissé tranquille dans les bars simplement parce qu'elle savait dire qu'elle ne les embêterait pas. Enfin bon voilà, au bout d'un quart d'heure elle arriva au quartier des prostitués, c'était grand, c'était un vrai commerce! Quels ordures pensa-t-elle. Les pauvres filles! Elle vérifia si elle n'avait rien laissé des traces quelconque, la mante religieuse sortie rapidement puis le suivit à quelques pas de l'homme lui avait dit de rentrer.
La salle était immense, c'était très luxueux comme endroit, assez sombre pour l'intimité et un grand nombre de chambres pour que les hommes puissent être tranquille afin de faire ce qu'il avait à faire, payer et s'en aller. C'était comme cela qu'elle voyait la chose. Ils arrivèrent devant une secrétaire, l'homme la regarda et lui dit d'un ton cru
Igor Dervigov, maintenant.
Elle lui répondit que c'était dans la chambre 412, mais elle rajouta que dans une demi-heure il avait rendez-vous avec un homme d'affaire, un anglais. Il lui dit qu'il le préviendrait et la conduisit directement dans la chambre, lui disant qu'elle ne devait répondre qu'au question qu'il lui poserait et ferait ce qu'il demanderait. C'était tordu mais la jeune femme le regardait légèrement contre cette horreur. une femme soumise. Liz Parker ne le serait jamais! Ils arrivèrent devant la porte, l'homme frappa à la porte et quelqu'un lui dit d'entrer. Le bureau était contre un mur sur la droite du lit, une fenêtre était à gauche du lit à deux places. Un mur qui séparait le côté lit et la salle de bain cacher le bureau de la porte, il fallait faire une dizaine de pas pour s'en apercevoir.
L'homme face à elle était grand et fin, brun aux yeux marrons, en costard cravate. Il était en train de signer des papiers.
Ah, c'est elle... très bien, laissez-nous je vous pris!
Monsieur, L'anglais vient vous voir dans une demi-heure, je peux le repousser s'il le faut.
Non, cela suffira, je n'ai pas trop le temps aujourd'hui.
L'homme s'en alla les laissant tous les deux dans la chambre. Il commença à parler en russe, Liz en compris quelques mots et put faire la relation entre.
Je deviens un véritable homme d'affaire, je compte aller à Londres et baiser tout le monde, mais tu comprends rien, je pourrais te dire mes plans, mes projets, tu ne comprends rien, une prostitué n'est la que pour satisfaire les hommes. Seulement je crois bien que tu ne pourras rentrez chez toi. A présent tu resteras avec nous, dans une chambre, tu auras tout ce que tu désires... enfin après m'avoir montrer ce que tu sais faire...
Il s'arrêta quelques instant lui proposant de boire un verre pour se détendre en lui disant en anglais, tendu n'est-ce pas? Mais celle-ci refusa. Il lui ordonna de s'asseoir sur le lit, il lui prit le visage et la regardant droit dans les yeux. Il prononça quelques mots en russe avec un grand sourire, mais la jeune femme ne compris pas ce qu'il venait de dire.
Montres moi ce que tu peux faire, ma jolie...
Elle se leva rapidement, ce qui surpris le bonhomme, commençant à chercher un moyen de l'attacher. Il se leva à son tour, puis s'assit sur la chaise où il s'était assis avant que Liz et l'autre homme n'entre. Elle ouvrit un tiroir avec à l'intérieur une paire de menottes avec des froufrous, puis continuant sous le regard amuser du bel Igor, elle trouva un bout de tissus. Petite perversion mais comme cela il ne parlerait ni ne crierait pas et il faudra du temps avant qu'ils s'en aperçoivent. Il lui adressa quelques paroles en russe pendant qu'elle l'attachait. Un bon quart d'heure venait de passer, car entre temps il avait parler et parler, il lui avait poser des questions sur son lieux de naissance, des questions répondant par oui ou pas non. Puis il parla un peu de lui... quel égocentrique aurait-elle voulu dire!
Mais non, à cette instant précis, elle prit son sac et en sortie de ses mains gantés depuis le début son arme ainsi qu'un silencieux. Igor la regarda d'un air d'incompréhension mais aussi de peur. Après tout ce n'était qu'un jeu... non?
Igor, Igor... Igor, j'espère qu'avec ta mort, je serais tranquille, mon patron... m'a dit qu'il voulait te voir mort. Alors tu peux voir l'accoutrement que je dois porter. Je suis une de vos ennemie... Quelle affront pour un russe, n'est-ce pas? Et tu sais qui ils accuseront... ? La mante religieuse... et encore ton rendez-vous sera accusez... on verra bien... ce fut un plaisir de vous rencontrez...
Il la regarda avec effroi un dernier regard avant qu'il ne ferme les yeux pour toujours. Muni du silencieux personne n'entendit le tir. Elle attendit trente seconde pour le détacher, le mettre en position pour accuser le fameux anglais. Puis elle ouvrit la fenêtre, regardant par quel moyen elle pouvait sortir. Il y avait une échelle juste à côté, jetant un coup d'oeil dans l'immeuble en face d'elle, voyant dans quel appartement elle devait aller. Elle put entendre de l'autre côté des pas arriver avec des paroles "je vous laisse entrer Monsieur Mcfeet. Liz posa la lettre que son patron lui avait demandé de laisser tandis que la porte s'ouvrait et se fermer à clé.
Igor? Monsieur Dervigov? Vous...
James, le James qu'elle haïssait était en face d'elle, elle était à quelques pas de la fenêtre, elle se retourna un grand sourire, l'homme surpris de la voir dans cette tenue mais aussi surpris de la voir depuis sa rencontre avec Marshall Nillers. C'était l'incompréhension qui était présente mais Liz n'avait pas le temps, elle devait rejoindre son patron dans l'immeuble désafecté. Elle descendit rapidement laissant James au désarrois. Il avait une arme à l'intérieur de son costard, l'homme n'ayant pas surveiller les arrières de son patron. Il était là pour le tuer, mais était tombé dans un piège. La porte avait été fermé à clé, et le sous fifre était aller se prendre un verre de vodka en bas. Le temps qu'il remonte pendant que James frappait à la porte en criant de lui ouvrir. Liz avait eu le temps de rentrer dans l'appartement que son patron lui avait dit. Mais il n'y avait personne à l'intérieur. Seulement un sniper avec écris : "tues le".
James avait vu le mot sur la table, il l'ouvrit et resta outrée. Liz pouvait voir de sa lunette de visée mais je dirais ce qui se passa à l'intérieur. Il y avait écris sur le mot "James, tu t'es fait baisé, je t'ai demandé de tuer Igor Dervigov et... tu as gagné" signé "ton patron". James fit tombé le mort par terre, il ne pouvait pas s'enfuir, regardant dans tous les coins, il n'y avait aucune caméra... il l'accuserait alors autant envoyé Liz en enfer en la dénonçant. La porte s'ouvrit et l'homme pu voir le corps de son patron. Il ne laissa pas une seconde à James de s'expliquer et il sortie son revolver.
Attendez, non ce n'est pas moi, c'est elle! C'est la fille, je peux vous dire où elle habite... je la connais.
L'homme commença à l'insulter en Russe. James s'agenouilla par l'ordre du bonhomme. Il s'enfonçait à chacune de ses paroles. Le russe lui ordonna de lui dire le nom de la fille au cas où si c'était elle mais Liz avait eu le temps de se préparer avant. Regardant dans la lunette, elle put voir sur les lèvres de James, le nom qu'il connaissait.
Elle se nomme Angela Galoway...
Le russe ne perdit pas une seconde et tira une balle dans la tête de l'Anglais, attendant que le corps tombe pour aller prévenir allez prévenir un homme de rang supérieur. Mais seulement la mante religieuse ne lui laissa pas le temps, du sniper elle tira un coup tout droit dans la tête. L'homme tomba sur James et s'en était fini de lui. Liz essuya la lunette et l'arme rapidement, usant encore de ses gants mais par simple précaution. Son patron avait tout prévu, il s'en foutait d'Igor, s'était de James qu'il voulait s'occuper. La jeune femme ne le verrait pas, malheureusement, elle espérait qu'il lui donnerait quelques choses de conséquent. Il y avait une autre lettre à côté du sniper. "Tu recevras ton argent demain matin par la même personne qui t'aura apporter ton arme, tu lui rendra d'ailleurs, le sniper disparaitra dans la nuit..."
Elle se leva et partie par une sortie arrière du bâtiments. Marchant rapidement elle se retrouva nez à nez face à un homme [c'est un gentil, prochain rp, tu comprendras mieux mister mj, j'ai besoin de lui alors ^^]. il fut surpris de voir une femme dans cette tenue. Elle le regarda droit dans les yeux puis passa à côté de lui continuant sa route. Au bout d'une demi-heure et un mal de pieds, elle arriva en territoire italien. Un peu plus rassuré, elle se dépêcha de rentrer chez elle. Les russes auraient du temps de s'apercevoir du meurtre et d'ouvrir une enquête, elle savait qu'elle n'avait laissé aucune trace et maintenant le sniper aurait disparu. Et demain sera un nouveau jour...
Rentrant chez elle, discrètement marchant dans l'ombre, elle ouvrit son chez soi avec un accueil calme de Silver qui remuer la queue. Elle se déshabilla, pris une douche et se coucha dans son lit avec Silver, Liz s'endormit directement. Elle savait très bien que son nom n'apparaitrait pas lors de l'enquête étant donné qu'ils avaient tout dissimulé, mais de la part de cet homme elle s'attendait à tout.