From "Take It" to "No Remorse"

Depuis quelques heures Bishop était dans son appartement. Récupérant toutes les balles de Python possible, Bishop les cacha sous son lit là où elle ne seraient pas apparente au moins lors d'une fouille assez primitive. C'est au moment où il serrait une boîte de balle qu'on cogna à la porte. Dans une paranoïa justifiée, Bishop prit le deagle, le seul pistolet qui n'avait pas servi dans cette claque et le mit au derrière de son pantalon, dans sa ceinture. Vêtu d'une camisole blanche et d'un blue jean délavé, Bishop n'avait pas l'air d'un gangsta même si, en réalité, les tatouages aux couleurs de la cité des anges ainsi que de son ancienne gang meurtrissait le paysage angélique de son corps. Il alla ouvrir. En regardant par l'oeil de boeuf il vit César, assez stressé, l'autre côté. Il ouvrit rapidement avant de jeter un oeil dehors.

Le jeune latino arrivait avec une poche de ciment encore en grain. Bishop coulerait les armes du crime dans ce ciment et irait le lancer bien au fond du port, pour qu'enfin aucune preuve sauf un portrait robot ne soit disponible pour les policiers. Ayant porté des gants, il était encore plus en affaire qu'OJ Simpson. Néanmoins, lorsque le ciment fut fait, il y coula le colt.45, le colt python ainsi que les balles qu'il avait sur lui en ce moment. Les 10 autres boîtes complètement neuves ne sont pas ouvertes et donc, ne sont pas incriminantes puisqu'elle ne vont pas nécessairement dans un colt python.

Il accueillit César rapidement d'une poignée de main amicale. Il firent le ciment, y coulèrent les armes et partirent dans un restaurant italien où ils parlèrent discrètement du contenu du premier album de SSS ainsi que de la collabo de Big J. César accepta que le G collabore à deux chansons mais, l'une d'entre elles devait inclure un autre rappeur de la boîte car il ne voulait pas être essentiellement relié à Big J. Néanmoins, les discutions eurent lieues. Après la bouffe et deux heures de discution dans le quartier italien, Bishop et César revinrent à l'appart pour trouver le ciment sec. Rapidement, ils prirent une marche avec la brique sous le bras et en se promenant sur le port, discutant avec leur outil à côté d'eux, ils la jetèrent au bout de trois heures.

Les deux comparses se dirigèrent vers le barbier du coin. Bishop se fit tailler la barbe pour que seulement le poil au bout du menton reste. Il se fit faire des cornrows blondes et César coupa toute sa barbe ne gardant seulement que sa moustache typiquement chicano. Ils mirent les atouts les plus bling bling possible afin de se diriger vers là où les traîtres payeraient.

Maintenant, il était temps de s'occuper des cinq traîtres, du moins, des cinq ennemis de la mutinerie dans le label. Un rappeur ainsi que quatre gorilles s'étaient opposés, ayant eu les nouvelles que César et Bishop étaient les meurtriers de Julian, à leur montée dans le label, ou du moins la prise en contrôle du label. Ils devraient aller régler le problème.

Bishop appella Sofia qui, aujourd'hui travaillait dans les bureaux. La jeune femme répondit au téléphone après trois coups de sonneries, ce qui était bon signe.

-Oui, ici Take It Entertainment, comment puis-je vous aider?

-Sofia ma belle, c'est Lincoln, ça va bien?

-Disons oui, ya de l'action aujourd'hui! Des gens se promènent partout comme s'ils attendaient activement le retour du christ.

-C'est presque ça Sofia, c'est César et moi qu'ils attendent. Ce sont des traîtres ils veulent nous tuer pour prendre le contrôle de la boîte après la mort de Julian. Rends moi un service, apelle la police pour moi. Dis leur que tu es réceptionniste chez Take It, le label qui s'est fait tué leur boss. Dit leur qu'ils sont les meurtriers. Ils les trouveront avec des armes et, surement cela effacera le doute de sur nous, pour quelque temps du moins. Mais fais attention, apelle de ton cellulaire et sois certaine d'être seule, je ne voudrais pas abimer ton joli petit derrière.

-Ne t'inquiètes pas pour mon joli petit derrière imbécile. Je fais cela à l'instant mon beau. Salut.

Bishop et César partirent de l'appartement, avec un deagle chacun, pour aller directement à la boîte. Mais, ils allaient rester à quelques blocs plus loin dans une ruelle pour observer la chose. Tous deux, changés physiquement du moins quelque peu, seraient donc moins en vue comme criminels, particulièrement lorsque Bishop découvrira son dernier atout. Il appela la police de son cellulaire.

-Bonjour madame l'agente. Je voudrais déposer une plainte. On m'a fait des menaces. J'aimerais vous faire part des propos du gars qui parlait, que devrais-je faire.

-D'accord monsieur, à quel nom votre déposition?

-Lincoln Freeman, c'est que j'était le premier producteur de la maison de disque Take It et, je crois qu'après avoir tué mon boss, ils en ont après moi.

Il décrit deux grands gorilles qui étaient contre lui. Il se batissait quelque chose de crédible afin de pouvoir avoir un moyen de fuir la police.

C'est à ce moment que les policiers débarquèrent non loin de la ruelle; exactement devant la boîte.

MJ ON

Lincoln avait fait une erreur... En reniant la manière des gangstas ! Quelques balles par-ci par là auraient étés certes peu discrètes, mais en appelant les flics, il se jetait dans la gueule du loup ! Car il ne fallait pas oublier que le casi nouveau prodo de Take It était le coupable, et non pas les deux gars qu'il venait de dénoncer.

La police arriva -deux voitures- et les quelques gangstas de Take it protestèrent, mais ne furent pas assez cons pour ouvrir le feu. Dûs aux protestations, les cinq ennemis de Feeman furent arrêter. Une nouvelle voiture venait d'arriver en renfort.
Alors que tout ce beau monde allait partir, l'un des gangsta montra Lincoln du doigt.

"C'est lui Freeman ! C'est lui l'assassin ! L'enculé vient d'aller chez le barbier mais je peux vous jurer que c'est lui !"

Deux flics se dirigèrent alors vers Bishop et César.

"Vous êtes monsieur Lincoln Freeman ? La radio vient de nous avertir que vous avez demandé l'arrestation de cela... Si vous voulez bien nous suivre."

Ce n'était pas une question mais un ordre... deux autres agents étaient venus en renfort. L'un d'entre eux fouilla les deux comparses.

"On dirait que vos amis n'étaient pas les seuls à être armés... un règlement de compte ? Désolé messieurs, mais nous allons devoir vous mettre les menottes."

La machine judiciaire était en marche. César et Bishop se retrouvèrent dans une cellule individuelle, loin des cinq autres types. Chacun accusait l'autre, et les flics étaient en train d'interroger les mecs de Take it. Les preuves contre Bishop ? Le témoignage du chauffeur de taxi ainsi que celui du flic qui avait aperçu- dans le noir- le visage de Bishop.
Les preuves contre les autres ? Aucune.

Le jugement aurait bientôt lieu. Bishop pouvait parler à César pour discutter de leur sort. Il avait également droit à un appel... pour trouver son avocat. Naturellement, il devrait payer ce dernier une petite fortune.

'HJ : je pense pas que t'ai choisi la meilleur tactique... bref. Poste ici encore une fois pour l'appel à l'avocat et ta tactique de défense... (tu peux te défendre seul) et le jugement sera fait ensuite.'

Quelle erreur cela avait été. Bien qu'il aurait du liquider ces imbéciles, au moins, il aura la chance de se défaire de la mire des policiers s'il n'est pas incriminé en cours. Heureusement pour lui, il n'avait pas de dossier criminel et bien peu de preuves peuvent être retenues contre lui, donc, il n'était pas dans la merde jusqu'au cou.

Il appela un avocat, Maître Julius Kane, un avocat tout de même assez connu dans le milieu criminel.

-Bonjour monsieur Kane, je suis Lincoln Freeman, je suis présentement en prison, et j'aimerais que vous me défendiez en cour.

-Il n'y a aucun problème, je viendrai vous voir demain.

Bishop resta non loin de César à toutes les fois où il put être libre et, surtout, s'assura qu'il n'y ait pas de problème en détention pour les deux compères. Néanmoins, il ne lâcha pas des yeux les gorilles et, s'ils ne se batteraient pas par souci de vouloir sortir, ils attendraient l'extérieur pour le faire.

Le lendemain, le Maître Kane vint les voir, tous deux, César et Bishop. Ce petit homme de race blanche assez bedonnant avait une réputation dans le monde du crime, mais n'était pas un avocat de pointe dont les chefs de la mafia italienne se servait, donc, ses honoraires seraient clairement moins élevé; bref, on meilleur rapport qualité-prix.

-Pas de problème, je vous défendrai en cours, je crois avoir tout de même assez de chances de vous libérer, ils n'ont aucune preuve, si ce n'est que le témoignage de vous avoir vu vous enfuir. Néanmoins, si nous nous collons à l'histoire que vous avez inventée, celle qu'ils sont les coupables, nous pourrons nous en sortir;

Vous etiez aller voir Julian pour discuter de la maison de disque. À ce moment, des hommes débarquent en voiture et vous assaillent de plusieurs balles dans les fenêtres. Vous vous défendez pour votre vie et donc, vous n'avez commis aucun crime. Vous vous êtes sauvés, pensant que les policiers vous prendraient pour des criminels. Ah oui, César n'était pas sur les lieux, il devait venir les rejoindre pour parler de son prochain album. Donc, Lincoln l'a appellé pour faire bifurquer le taxi.

Les gars sont donc des personnes s'étant aussi enfui, ils sont tous de la même crew, ils croiront évidemment qu'ils ont pu collaborer. Qui plus est, l'histoire de la menace au téléphone corrobore ce fait; on voudrait te faire taire pour ne pas que tu snitches.

Heureusement, cet avocat semblait compétent, ils nous aiderait clairement à nous sortir de ce trou de merde, du moins assez facilement pour César qui n'avait même pas assisté à aucun meurtre et cela le taxi pouvait le confirmer. Pour ce qui est de Bishop il serait assez clairement relâché puisque le visage d'un afro-américain dans le quartier afro peut facilement être très semblable; autant qu'un blanc en plein milieu de times square habillé en complet...

[hj]: en bref, si tu pouvais simplement ne pas faire trop de merde du genre 4-5 ans en prison ce serait sympa Rolling Eyes

(HJ : Le procès à été lancé, clique sur le lien suivant)

https://karandras-city.forumsrpg.com/palais-de-justice-f38/jugement-de-lincoln-freeman-t1780.htm#17242

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