La reconnaissance de la rosace [PV Vito]

Les cousins Helvitch, un groupe de sept cousins que Serge a tous réussis à rapatrier aux Etats-Unis mais de préférence loin de Karandras, seul deux d’entre eux se trouvaient en ville, Mikhaïl et Nikolaï. Si Mikhaïl était plutôt sage, il était en effet à la tête du fameux « Irkoutsk », le restaurant russe haut de gamme, un véritable quartier-général de l’ancien clan Helvitch, Nikolaï, lui, trempait dans les affaires au plus haut degré, il avait échapper à l’exil lors de la fuite des grands pontifes de la ville. Depuis il ne suivait plus le code d’honneur et son addiction à la gent féminine n’arrangeait rien. Cette fois ci il ne s’en était pas tiré, son corps n’aurait jamais dû revenir chez les russes, son acte étant cruel et insensé mais en tant que capitaine, il eut droit à un enterrement décent. Le clan ne demanda aucune vengeance, les italiens ayant eu raison de l’abattre, le clan a également chargé Serge de retrouver la fille qu’il a kidnappé, chose qu’il réussit à faire rapidement avant qu’elle ne soit cédé à un groupe de latinos.

Si Serge respectera les ordres du clan, n’étant plus le patron, quelque chose le perturbait : d’après Youri, le dernier appel de l’italien aurait été un certain Vito Luchetto, ce nom ne lui dit rien, mais il préféra en être sûr. Il mena sa petite enquête après l’enterrement de son cousin au cimetière européen de Karandras aux côtés de bien des grands hommes qu’ont comptés la mafia russe ici en ville. Il découvrit bientôt l’adresse d’un appartement acheté par un certain Vito Luchetto en toute légalité et sans demander l’approbation du clan alla directement chercher son chauffeur. Furieux de devoir conduire sa propre voiture, Serge se dirigea en toute hâte dans la salle de musculation préférée du chauffeur russe qui se trouvait là, afféré à quelques exercices physique, le corps parcouru également de tatouages comme la plupart des gens ici. Youri juste en apercevant son boss de mauvais humeur comprit et se leva, et prit la direction des douches. Serge attendit patiemment près de la caisse. Aujourd’hui, le mafieux n’était vêtu que de son imperméable et un tee-shirt noir. Youri apparut après deux bonnes minutes, pressé, il paya et sortit, ouvrant la porte au mafieux. Il ouvrit la portière également à l’arrière pour Serge avant de s’enfoncer dans le siège du conducteur, il démarra et fit quelques mètres avant que son boss ne lui donne l’adresse et le nom du type, Youri qui était sur place lors de l’expédition comprit immédiatement.

A travers les vitres fumées de sa voiture, Serge observa le respectable Little italy, le calme était revenu sur le quartier après l’éviction des familles et le quartier était en proie à de nombreuses luttes internes ce que Little Odessa avait réussi à évité grâce à une subtile technique appelée nettoyage. Se garant sur un parking à côté d’une vieille jaguar, Les deux mafieux sortirent de leur véhicule, Youri amateur de belles voitures, observant l’antique voiture un œil intéressé avant de rejoindre son patron. Ils entrèrent dans le bâtiment, leur carrure et leur attitude, malheuresement, ne les faisaient pas passer inaperçu dans le hall de la résidence et sans jeter un regard à ces hommes, ils grimpèrent l’escalier, n’ayant que peu confiance envers les ascenseurs italiens. La porte, le bon numéro. Youri frappa, attendant une réponse.

Invité

Vito dormait tranquillement dans son fauteuil, la télévision allumée. Il avait passé une journée tranquille, il n’avait fait que manger, regarder la télé et dormir. Il était vêtu d’un vulgaire singlet, et d’un pantalon noir d’une marque assez connue. Il dormait comme un bébé lorsqu’il fut réveillé par la sonnette de la porte. Il se réveilla doucement, mais il resta couché, il n’avait pas l’intention d’aller ouvrir, mais le type derrière la porte avait l’air d’avoir envie de lui parler. Il n’arrêtait pas d’appuyer sur la sonnette ! Vito se leva du canapé et marcha en titubant jusqu’à la porte. Il regarda dans le judas et vu deux hommes dehors. L’un était baraqué, l’autre plutôt fin. Vito ouvrit la porte sans méfiance, il aurait reconnu Em ‘Le Barjo’ si ça avait été lui derrière, mais non, Vito vu 2 mec peu banals, l’un était un véritable colosse, l’autre paraissait intelligent mais avait une fameuse carrure également. Vito se frotta les yeux, qu’il avait du mal à garder ouvert, et vu,... Le tatouage du serpent sur une étoile au cou du type baraqué ! Malgré la fatigue, il fit un bond en arrière et tenta de fuir, mais ça course folle fut stoppée net par la voix d’un des deux Russes !

« - Holà, bouge plus ! »

Vito se voyait déjà mort. Mais il se réconfortait en se disant qu’il mourrait dans l’honneur ! Mais ce n’est pas un bruit de balle qu’il entendit, non, un des deux Russes s’avança derrière lui et le saisit par le cou, il l’emmena jusqu’à un fauteuil dans lequel il assit Vito. L’autre homme ferma la porte de l’appartement et s’approcha du salon où était tenu en respect Vito.

« - Alors, allez-y ! Tuez moi, je vous dirais rien ! Moi je suis pas comme vos hommes… C’est vrai qu’il faut en avoir un paquet dans la culotte pour enlever une innocente ! »

Vito savait que les Russes étaient là pour la petite torture de l’autre jour, l’homme baraqué portait le même tatouage que l’homme qu’avait éliminé Tommy. Le frère de la fille enlevée ! Vito savait que les Russes étaient fans d’humour noir. Dans la seul phrase que dit Vito, il y en avait, de l’humour noir !

[excuse moi pour ce petit Rp, j'en avais fais un plus long, mais au lieu de le 'coler' je l'ai 'couper' et cela m'a dégouté !!!]

La cible ouvrit la porte et après quelques secondes de dur réveil sûrement en apercevant le frais tatouage de Youri, tenta de s’enfuir, surpris, Serge fit un geste de tête à Youri qui tenta de le rattraper.

« Holà bouge plus »

Hurla Youri avant de l’attraper par le cou, les instructions de Serge étaient clairs, ce type ne devait pas mourir. La fier poigne du chauffeur força l’italien à le suivre avant de l’asseoir dans le premier fauteuil qu’il trouva. Serge, délicatement, ferma la porte de l’appartement avant de tourner la clé, il valait mieux être calme. La mafieux, se dirigea d’un pas léger et lent vers le salon où se trouvait Youri, une main sur le cou de l’italien. Après un petit geste Youri le lâcha, se mit sur le côté gauche avant de sortir son colt qu’il braqua sur lui. Serge restait debout lorsque l’italien dédaigna lui envoyer une remarque désagréable, cette insulte aurait justifié sa mort, il parlait de son cousin, de son propre sang.

Sans doute énervé, Serge laissa tomber son imperméable sur le sol ce qui produisit un son sourd, le manteau du mafieux étant remplit de toute sorte d’objet dont son arme, son téléphone et autres babioles. Serge, l’air toujours furieux se débarrassa de son tee-shirt laissant le soin à l’italien d’observer le corps du mafieux, on peut deviner bien des choses sur un russe juste en observant ses tatouages, ses cicatrices ou la couleur de ses yeux. Youri détourna le regard de son patron, un simple chauffeur n’ayant pas à voir de telles marques de noblesse. Serge approche sa silhouette fièrement musclé de l’italien dans son fauteuil avant de lui montrer son poignet.

« La rosace, le signe de noblesse du clan, alors parle de lui avec respect. »

En temps normal, Serge lui aurait craché dessus, la marque de l’irrespect le plus total, il se contenta de lancer un regard de dédain envers lui avant de lui tourner le dos, ce dos où se trouvait la réplique exact de la vipère étoilée avec une taille dépassant celle que l’on pouvait voir sur les autres membres du clan. Youri toujours en pointant son arme sourit.

« Et ça c’est la marque de ma famille … »

Laissant le soin à Vito le soin de remarquer son erreur en l’insultant de la sorte.

Invité

Le Russe montra fièrement ses tatouages à Vito, il était imposant, c'était certainement le chef de la bande. Il était en torse nu, il faisait son petit numéro. Vito était en position de faiblesse, il détestait cela, mais il savait que pour s’en sortir en vie, il valait mieux ce calmer et discuter tranquillement. Il reprit donc son calme petit à petit. Les deux Russes attendaient certainement quelque chose de lui, sinon, pourquoi le garder en vie ? Il avait insulté leur clan, enfin un membre de leur clan, un membre apparemment important. Vito s’étonnait lui-même d’être toujours en vie après pareil affront ! Il songeait, même si c’est dur de songer quand on est pointé par un canon. Il se demandait comment gagner du temps. Il fallait poser les bonnes questions. Il prit parole, après un long moment de silence dans l’appartement.

« - Ah, désolé messieurs. J’ignorais que cet homme, qui a enlevé une femme innocente, faisait partit des ‘hauts gradés’ de votre hiérarchie. Je vais vous dires quelque chose, vous voulez savoir la vérité. D’accord, votre homme, ce n’est pas moi qui l’ai liquidé. Je l’ai bousculé, mais il n’a pas voulu dire où était cette pauvre femme. Il a préféré l’enfoncer dans le trou de la honte en disant des vulgarités sur elle. Et là, le frère de cette pauvre fille a arrangé votre homme. Voilà, vous me demandez de parler avec respect de cet homme. Je vais faire de mon mieux, mais je ne vais pas verser de larmes pour lui… »

Vito avait été franc, comme on l’était dans le milieu du banditisme. Les Russes aimaient certainement que l’ont disent les choses comme elles sont. Et ben ils étaient servis. Vito avait été respectueux, tout en gardant une touche d’arrogance, cette touche, tout les mafieux, qu’ils soient Russes où Italiens l’ont, même cet homme, tatoué d’une vipère dans le dos, devait avoir un point d’arrogance ! Les mafieux ne dirent pas un mot. Vito continua alors à parler.

« - Bon messieurs. Je me demande une chose, vous me pointez d’un pistolet, me montrez vos tatouages, qui sont, vraiment impressionnant, mais,… Qu’attendez-vous vraiment de moi. Je n’ai jamais eu l’intention de le tuer votre homme. Moi je préférerais nettoyer ce quartier, ici, Little Italy. Ont à déjà assez d’ennuis ici. J’aimerais de tout cœur que vous fessiez vos affaires de votre côté, et les nôtres du nôtre. Je vais vous dire quelque chose qui me vient du fond du cœur. Le respect, vous y tenez autant que nous, Italiens. Je trouve que mentir est un manque de respect, alors je vous dis cash que, les Italiens ont, par le passé, déjà tués des Russes, par simple orgueil. Et vis versa. Mais là, il y avait comme une ‘trève’. Je ne comprends pas ce qui a poussé votre homme à kidnappé une simple fille d’épicier ! »

Pourquoi ? Pourquoi ? Sûrement pour savoir qui avait tué un membre de sa famille, fut il un traître au code de l’honneur, Serge était très caractériel, il avait toujours tenté de protéger Nikolaï et sa mort devenait comme un échec. Il se retourna lorsque l’italien commença son monologue. Serge but chacune de ses paroles, le moindre mot et la moindre expression. Il continua de regarder de haut l’italien puis fronça les sourcils tout en lançant des regards dans l’appartement de Vito.
La suite du monologue le fit revenir à lui même également, il revint poser son regard dans celui de la vermine italienne, un vrai caractère, un vrai gangster. Serge attendit plusieurs secondes dans le silence, Youri continuait de braquer son arme sur l’italien, il ne pouvait pas contredire un ordre de son patron.

Serge fit des gestes de tête en acquiesçant.

« Bien, bien, bien … C’est la réponse que je voulais Monsieur Luchetto. »

Nikolaï est donc bien tombé dans la honte en kidnappant cette femme, mais pourquoi avoir choisi une italienne, ces femmes ont du caractère, elles ne se laissent pas faire et surtout ne sont pas très résistantes aux chocs, chose importante pourtant chez les prostitués et les critères de sélection de la mafia sont draconiens à ce sujet, non il avait encore une fois cédé à un de ses caprices mais cela ne changer, le mort était le cousin direct de Serge.

« Le frère hein … alors j’ai un nom de famille, merci bien. J’ai retrouvé cette fille, on ne lui a pas fait de mal, dites le à votre patron. »

Serge ramassa son tee-shirt, le calme revint dans l’appartement. Il enfila le vêtement avant de ramasser lentement son imperméable qu’il enfila. Un geste de tête vers le chauffeur, Youri range son arme en faisant virevolter son arme qui vint se loger dans son imperméable.

« Vous n’êtes pas le gangster craint et redouté n’est ce pas monsieur Luchetto ? »

Invité

Vito écouta le discoure du Russe, et se rendit compte qu’il venait de faire une très grosse erreur. Mais après tout, il n’était pas sensé savoir que ce Russe avait retrouvé la fille en question. Vito savait que ces types allaient retrouvés Tommy, et allaient l’assassiné, Vito ne pouvait pas concevoir cela, il se leva d’un geste brusque du fauteuil, Youri n’eu pas le temps de sortir son arme, il tenta de sauter sur Vito mais ce dernier réussi à le repousser en arrière. Pas grâce à un coup de poing, juste grâce à une vulgaire ‘poussette’.

« - Vous allez le liquider ? Non, tuez moi, mais pas lui ! Qui a provoqué cette mascarade ? Votre homme qui a enlevé une fille totalement innocente ! Il n’a fait que défendre sa sœur, ce pauvre Italien. Alors, vous aussi, respectez nous un petit peu, épargnez cet Italien. Il a agit comme tout le monde dans cette pièce aurait agit ! Car nous sommes des hommes d’honneur ! »

Youri, repoussé en arrière sortit son flingue et le pointa en direction de Vito qui resta de marbre. Vito n’était peut-être pas le dangereux gangster craint et redouté, mais au moins il avait un sens de l’honneur, et le prouvait encore une fois. Il se fichait totalement de mourir, Youri sourit son arme et finit par la ranger suite à un ordre de son patron. Les deux Russes sourirent tout en regardant Vito, qui continua de parler. Il prenait de gros risque sur ce coup. Mais il savait que les mafieux Russes aimaient l’audace, et en avait également ! *Soit ça passe, soit je trépasse*

« - Voilà, maintenant, faites ce qui vous plaît. Mais sachez que me tuez ne changera rien, tuez le frère de la fille enlevée déclenchera une guerre. Et il n’y aura ni gagnant, ni perdant. Tous les Italiens mourront, et les Russes feront de même… Ce n’est pas moi qui vais vous apprendre la vie, mais, un petit conseil ne fais jamais de mal ! »

Vito avait laissé parler son cœur. Les Russes réfléchissaient, ils avaient analysés chaque mot de Vito. Afin de le prendre en défaut à sa première erreur. Ils étaient très malins, Vito le savait, il ne pensait avoir commit aucune erreur. Il allait le savoir très vite.

[Sivouplait Mr. L'parrain, je peux avoir de la réputation pour cet affront ? ^^]

Une langue bien pendue et un idéaliste, il ne devait pas non plus être à Karandras depuis très longtemps, les règles d’honneur, toutes ces belles phrases que l’on apprend sur le fabuleux monde du crime, rien n’existe, c’est juste la base, c’est ensuite à vous de vous faire votre propre personnalité et la misanthropie est sans doute la chose qu’on oublie le plus, apparemment pas chez cet italien. Après ce petit discours fort en émotion, Serge tapota sa main sur son cœur, signe de respect envers lui, signe de courage. Mais il n’avait pas encore tout compris.

« Je ne tuerais ni toi, ni ce type, je viens juste ici pour avoir des explications, on aurait troué ton cousin tu ferais pareil. Je ne peux pas tuer ce type en vertu du code de l’honneur, il a été déshonoré et méritait justice. »

Serge marcha un petit peu dans l’appartement, ce type n’était pas le plus riche qu’il avait vu mais pourquoi alors il était mêlé à ça, toute la fourberie italienne ressort alors, il s’agissait juste de faire faire le sale boulot à un nouveau, en cas d’embrouilles, sa perte ne sera pas énorme. Il revint sur ses pas où l’ambiance était morose. Youri était resté silencieux avec l’italien toujours dans son fauteuil.

« Nous ne voulons pas la guerre, je voudrais simplement que les italiens comprennent que tuer des vipères ou des rosaces est un acte démesuré. Si vous avez un compte à régler avec eux, venez directement en parler. »

Serge sortit d’une des poches intérieures de son manteau deux cartes, l’une d’elle était une icône représentant la vierge Marie et la deuxième l’adresse du « Irkoustk ». Il les posa sur la petite commode à proximité.

« Evites de trop parler la prochaine fois où sinon bien des gens te couperont la langue. Merci de votre compréhension monsieur Luchetto. »

Youri emboîta le pas à son patron et lui ouvrit la porte. Serge passa le pas de la porte mais avant de refermer la porte derrière lui et de disparaître, le chauffeur ajouta juste.

« Jolie bagnole. »

Invité

“ Ouais, et il me reste 6 mensualités sur cette caisse ! ”

Les deux Russes disparurent quelques courts instants dans les couloirs délabrés de l’immeuble où Vito habitait. Il les revus au pied de l’immeuble, regardant discrètement les deux hommes par la fenêtre , ils montèrent dans leur voiture et quittèrent le quartier. Vito avait appris pas mal de chose en une seule nuit !

Déjà, on ne rigole pas avec les mafieux Russes, et encore moins avec les Helvitchs.

Le Russe avait laissé un ‘cadeau’ à Vito, il garda précieusement c’est deux bouts de carton, qui pourraient lui être fort utile.

Sur l’un des deux bouts de carton, il était marqué ‘’Irkoustk’’. Vito n’apprit que par la suite que c’était le nom d’un restaurant classe Russe.

Le Russe avait fait comprendre à Vito qu’en cas de problèmes avec un des membres du clan, au lieu de se tirer dessus, il suffisait de venir parler tranquillement dans ce restaurant.

Vito, une petite heure après la visite du Russe, près une longue réflexion, prit le cornet du téléphone et composa le numéro de son ami Sonny. Il fallait qu’il soit au courrant de toute cette histoire, et qu’il sache qu’il ne faut pas s’attaquer au clan Helvitch, car ils (les Helvitchs) auraient vite fait le rapport entre Vito et Sonny !

Donc:
pas beaucoup mais c'est déja pas mal
+3 réputation

» Demande Vito...
» Mise au point [PV: Vito]
» Vito, Valerius Luchetto
» Compte de Michael Vito Corleone
» [occaz']Jaguar 340 berline pour Vito !